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10 juillet 2017

Rencontre avec Louis-Philippe Dalembert- 6 juillet 2017 Librairie Doucet

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     Louis-Philippe Dalembert est né le 8 décembre 1962 à Port-au-Prince, Haïti. Il est écrivain d’expression française et créole.

 

Œuvres principales:

    ** Romans:

·         Le Crayon du bon Dieu n’a pas de gomme. Paris: Stock, 1996; Paris: Le Serpent à Plumes (Motifs), 2004; Port-au-Prince: Presses Nationales d’Haïti, 2006.

·         L’Autre face de la mer. Paris: Stock 1998; Paris: Le Serpent à Plumes, 2005; Port-au-Prince: Presses Nationales d’Haïti, 2007.

·         L’Île du bout des rêves. Paris: Bibliophane/Daniel Radford, 2003.

·         Rue du Faubourg Saint-Denis. Monaco: Du Rocher, 2005.

·         Les dieux voyagent la nuit. Monaco: Du Rocher, 2006; Port-au-Prince: Éditions des Presses Nationales, 2010.

·         Epi oun jou konsa tèt Pastè Bab pati (en créole). Port-au-Prince: Éditions des Presses Nationales, 2008.

·         Noires blessures. Paris: Mercure, 2011; Port-au-Prince: Ami-Livre, 2012.

·         Ballade d’un amour inachevé. Paris: Mercure, 2013; Port-au-Prince: C3 Éditions, 2014.

·         Avant que les ombres s’effacent. Paris: Sabine Wespieser, 2017.

    ** Poésie:

·         Evangile pour les miens. Port-au-Prince: Choucoune, 1982.

·         Et le soleil se souvient (suivi de) Pages cendres et palmes d’aube. Paris: L’Harmattan, 1989.

·         Ces îles de plein sel et autres poèmes. Ivry-Sur-Seine: Silex/Nouvelles du Sud,2000.

·         Poème pour accompagner l’absence. Montréal: Mémoire d’encrier, 2005.

Prix et distinctions littéraires:

·         1987     Grand prix de poésie de la Ville d’Angers pour le recueil Et le soleil se souvient (sur manuscrit).

·         1997     Écrivain résident à Mishkenot Sha’ananim, Jérusalem. Bourse Unesco/Aschberg.

·         1994-1995     Pensionnaire de la Villa Médicis à Rome.

·         1998     Bourse Poncetton de la Société des Gens de Lettres, pour L’Autre face de la mer.

·         1999     Prix RFO du Livre, pour L’Autre face de la mer.

·         2008     Prix Casa de las Américas, pour Les dieux voyagent la nuit.

·         2010     Chevalier des Arts et des Lettres de la France

·         2011     Bourse Barbancourt.

·         2013     Prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres, pour Ballade d’un amour inachevé.

·         2017     Prix du livre France Bleu/Page des libraires, pour Avant que les ombres s’effacent.

·         2017     Prix Orange, pour Avant que les ombres s’effacent.

 

     Louis-Philippe Dalembert est venu nous parler de son dernier roman ‘Avant que les ombres s’effacent’ paru en mars 2017 chez Sabine Wespieser Editeur.

     On y suit l’histoire de Ruben, juif polonais qui a émigré à Haïti en 1939 grâce à un décret autorisant la délivrance de passeport aux Juifs. Il y passe une grande partie de sa vie. Après le séisme de 2010 Ruben accepte de revenir sur son histoire familiale pour la petite-fille de sa défunte tante Ruth.

     Dans ce récit l’idée première de l’auteur était l’humain. En révéler quelque chose, envoyer un message positif et croire en lui. Pour écrire l’auteur a pris comme fil conducteur le roman sur « l’égalité des races humaines » d’Anténor Firmin (1885) en réponse à l’essai sur « l’inégalité des races humaines » d’Arthur de Gobineau (1853) utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale par les nazis.

     Louis-Philippe Dalembert s’appuie sur des faits historiques pour écrire son roman en les traitant de façon joyeuse. Il a effectué de nombreuses recherches depuis 2002 pour enfin mettre sur papier il y a juste 3 ans. En écrivant il se rendit compte que son récit était trop grave, il se relisait et le rendait alors plus léger, cassant le rythme de la phrase pour que le texte respire.

     Louis-Philippe Dalembert partage avec nous l’histoire de son pays natal, Haïti, il en est très fier et nous en parle avec le cœur, « pays fondé sur le déni mondial de l’esclavage ». Il nous confie avoir aimé y vivre entre deux guerres pour cette vie de fête autour du jazz et de Joséphine Baker. Il nous dit que le sport national en Haïti est la poésie, c’est une tradition.

     Un roman plein d’humour en hommage à ce pays si délaissé du monde. Je ne peux que vous conseiller de le lire. Message de tolérance et d’ouverture aux autres.

 

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